Le plagiat de contenu, que cela soit dans la sphère professionnelle, dans le cadre scolaire ou encore sur le web, est une infraction pouvant être considérée comme un vol ou une violation des droits d’auteur. Le plagiat consiste à recopier, voire à s’approprier un travail — un texte, une idée, une photo, un dessin — sans créditer le créateur original.
Qu’il soit intentionnel ou accidentel, le plagiat ne s’arrête pas au simple copier/coller. Paraphrase, auto-plagiat, patchwork, plagiat basé sur la source… Il se décline sous diverses formes que nous avons analysées pour vous.
Table des matières
Les différentes formes de plagiat
Si le plagiat direct est la forme de plagiat la plus répandue, il en existe d’autres types — des plus évidents aux plus subtils — dont il conviendra de connaître toutes les caractéristiques afin de limiter les répercussions sur votre travail.
Le plagiat direct
Le plagiat direct consiste simplement à copier/coller le travail d’un tiers — même en changeant quelques mots — sans le mentionner. Il est simple à identifier par une simple recherche internet, ou par le biais de logiciels anti-plagiat.
En fonction le contexte, cette forme de plagiat peut avoir de lourdes conséquences judiciaires en vertu du droit d’auteur. Elle s’apparente à un vol.
La paraphrase
Selon la manière dont elle est utilisée, la paraphrase peut être considérée comme du plagiat. Dès lors que vous reformulez une idée ou un texte déjà existant sans citer vos sources et en essayant de vous les réapproprier, alors la paraphrase prend la forme d’un plagiat indirect.
Si vous réécrivez une idée avec vos propres mots et que vous mentionnez l’auteur — entre parenthèses, en début ou en fin de phrase — alors, vous n’êtes plus dans le plagiat. La paraphrase est un outil utile pour faire passer un message ou vulgariser des pensées parfois complexes. Mais il faut s’en servir de la bonne manière !
Remarque :
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L’auto-plagiat
L’auto-plagiat est un processus assez paradoxal, car bien que vous repreniez vos propres mots ou idées, il peut, dans certains cas, présenter des inconvénients.
Exemple :
Par exemple, dans le cadre de la rédaction web, la réexploitation d’une idée, d’une thématique, d’un contenu ou la republication d’un texte partiel ou entier sur d’autres pages vous soumet au risque de duplicate content pénalisé par Google.
En ce qui concerne la sphère universitaire ou scolaire, l’auto-plagiat est également une pratique sanctionnée. Le CNRS indique que “cette pratique peut constituer une atteinte à la déontologie dans le cas où le document ou les extraits réutilisés ont déjà fait l’objet d’une publication, car ils ne respectent pas l’obligation de ne soumettre que des travaux originaux”.
Dans un “principe de transparence vis-à-vis du lecteur quant à l’accès à l’origine des sources de la connaissance”, le rédacteur doit citer l’origine du contenu dans ses textes, même lorsqu’il s’agit de lui-même.
Le patchwork
Plus difficile à repérer, le plagiat en patchwork consiste à inclure dans son texte — telles qu’elles ou en reformulant — des phrases ou des idées provenant d’une multitude de sources différentes, toujours sans les citer.
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Le plagiat basé sur la source
Le plagiat basé sur la source peut renvoyer plusieurs situations de mauvaise utilisation et citation de la source : celle-ci peut être mal reproduite, complètement inventée ou faussée dans le but de manipuler certaines données.
La traduction
Souvent oublié, le fait de traduire un texte ou de rapporter une idée existante dans une autre langue sans en citer l’origine est tout autant considéré comme du plagiat.
Tous les détecteurs ne sont actuellement pas capables de repérer le calque par traduction, mais de nombreux outils anti-plagiat se développent dans ce sens.
Plagiat : quelles peuvent-être les conséquences ?
S’approprier le travail de quelqu’un d’autre n’est, vous l’avez compris, pas sans risque. En fonction du contexte et du degré de plagiat (volontaire ou involontaire), les conséquences peuvent être lourdes.
Dans le cadre académique — université, travaux de recherche — l’administration et la direction peuvent prendre la décision de mettre en place diverses sanctions selon la situation :
- Exclusion
- Suspension
- Échec dans la discipline
- Interdiction de contribution à des travaux de recherche
- Réputation entachée
- etc.
En rédaction et en référencement web, un contenu “dupliqué” est automatiquement pénalisé par Google (classement moindre de la page dans les moteurs de recherche, baisse de visibilité, désindexion du site internet entier…). En pratiquant le plagiat, vous nuisez à votre réputation et à votre crédibilité. Les clients — actuels ou futurs — perdront confiance en la qualité de votre travail, ce qui pourra, à terme, porter préjudice à la pérennité de votre affaire.
Comment éviter le plagiat dans ses textes ?
En tant que rédacteur, chercheur ou étudiant, s’appuyer sur du contenu déjà existant est indispensable pour pouvoir correctement traiter sa thématique. Aussi, nous avons listé pour vous différents conseils qui vous aideront à limiter au maximum le risque de plagiat involontaire dans vos textes.
Citez et variez vos sources
Vous l’aurez compris, le meilleur moyen de ne pas commettre de plagiat est de citer ses sources. Entre guillemets, entre parenthèses, avec une note de bas de page ou par le biais d’un lien ancré, vous disposez de nombreuses méthodes pour correctement créditer un auteur.
Vous appuyer sur des sources variées vous permettra, également de recouper efficacement vos idées. De cette manière, vous serez en mesure de vérifier la fiabilité de vos informations tout en multipliant les références, ce qui limitera les dangers de plagiat.
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Reformulez intelligemment
La reformulation est un atout essentiel pour la rédaction. Pour réduire les chances de plagiat, il vous faut vous éloigner le plus possible de la structure originale de votre ou vos sources.
Savoir reformuler ne repose pas simplement sur l’utilisation de synonymes. Une fois l’ensemble de vos sources recoupées, vous pouvez noter les idées principales que vous aborderez dans votre texte et reprendre les termes les plus techniques pour lesquels vous simplifierez leur compréhension. À vous ensuite, de faire preuve d’originalité, d’ajouter votre patte et vos propres idées afin de vous démarquer !
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Utilisez un outil de vérification de plagiat
Si vous souhaitez être sûr de ne pas accidentellement plagier un texte, vous avez la possibilité de passer votre article ou votre travail de recherche dans un détecteur de plagiat.
Ces logiciels vous donneront la possibilité de comparer votre texte à un autre pour en détecter le niveau de ressemblance ou de confronter votre écrit à une large base de données. Vous pourrez retravailler aisément votre contenu jusqu’à atteindre un taux de plagiat moindre.