Avec la démocratisation de l’intelligence artificielle auprès du grand public, les lecteurs se méfient de plus en plus des contenus écrits qu’ils consomment. D’un mémoire universitaire à un article de blog, l’IA peut être utilisée par différentes typologies de rédacteurs, en toute simplicité.
De ChatGPT à Gemini, en passant par Microsoft Copilot, les outils IA capables de générer des textes sont désormais nombreux et particulièrement efficaces. Pour faire face à ces changements, des détecteurs d’IA ont par conséquent vu le jour, mais comment fonctionnent-ils réellement ?
Table des matières
Qu’est-ce qu’un détecteur d’IA ?
Sur le Web, vous pouvez maintenant trouver une grande variété de détecteurs d’IA. Parmi les plus connus, nous pouvons notamment citer Undetectable AI ou encore Winston AI. De plus en plus précis, ces outils permettent de différencier un texte généré par l’intelligence artificielle, d’un contenu rédigé par l’humain.
Remarque :
Certains détecteurs d’IA proposent même des services anti-plagiat en parallèle, puisqu’il s’agit d’une autre “forme d’écriture” désapprouvée par la loi et les professionnels (journalistes, enseignants, etc.). Ces détecteurs d’IA servent par conséquent autant au monde académique, qu’à des agences marketing ou encore à des médias.
Pour les utiliser, il suffit généralement de se créer un compte en ligne et de choisir la formule payante qui répond le mieux à ses besoins. Il faut savoir qu’un nombre limité de mots par mois est défini pour chaque pack.
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Quelles sont les technologies utilisées par un détecteur d’IA ?
Un détecteur d’IA est un outil qui fonctionne habituellement à partir de plusieurs technologies. Il se base sur des algorithmes d’apprentissage automatique et repose sur le traitement du langage naturel (NLP). Ces technologies permettent d’analyser des contenus écrits, de repérer des modèles et de faire des prédictions.
Comment fonctionne le détecteur d’IA ?
Avant d’être en mesure de différencier un texte IA, d’un contenu écrit humain, le détecteur doit d’abord avoir été entraîné à partir de millions de données pour être le plus juste possible. C’est cet entraînement qui lui offre ensuite la capacité d’attribuer un score d’IA à un texte.
Les données avec lesquelles un détecteur d’IA a été entraîné doivent souvent être mises à jour, puisque les générateurs de texte par intelligence artificielle évoluent très rapidement, comme nous pouvons le voir avec les différents modèles de ChatGPT (GPT-3.5, GPT-4).
Pour attribuer une note correcte à un contenu écrit, les détecteurs d’IA identifient des modèles de langage, et évaluent aussi la syntaxe ou encore le niveau de perplexité du texte. Un score de probabilité d’usage de l’intelligence artificielle est ensuite affiché par l’outil de détection IA.
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Qu’est-ce qui le différencie d’un détecteur de plagiat ?
Contrairement à l’outil présenté précédemment, le détecteur de plagiat part uniquement à la recherche du copier-coller et de la paraphrase. Comme vous le savez, il est interdit de s’approprier le travail d’autrui, sans citer explicitement ses sources. Cela est particulièrement vrai dans le milieu universitaire.
En lui soumettant un texte écrit, le détecteur de plagiat est capable de mettre en évidence les phrases et les idées plagiées, notamment à travers un score de similarité. Pour cela, il le compare aux millions de contenus de sa base de données (articles, livres, etc.) et surligne les points identiques.
Les détecteurs d’IA sont-ils vraiment fiables ?
Des détecteurs d’intelligence artificielle comme Winston AI ne sont jamais fiables à 100%. Il faut noter qu’il existe toujours une petite marge d’erreur. Ces outils peuvent facilement créer des faux positifs, en particulier si l’écriture du rédacteur est naturellement proche du style de ChatGPT et de ses équivalents.
Le détecteur d’IA reste toutefois efficace dans la majorité des cas puisque certaines de ces technologies présentent une fiabilité de 99,98%, surtout si les textes générés par l’IA n’ont jamais été retouchés par l’humain derrière. Mais il faut toujours garder à l’esprit que ces outils peuvent se tromper et qu’ils ne peuvent donc pas constituer une preuve irréfutable.
Remarque :
Dans ces conditions, nous vous conseillons d’utiliser un détecteur d’IA dans le but de compléter votre propre analyse. Si vous avez un doute sur un texte, c’est là qu’il peut s’avérer être le plus utile pour vous. Il n’est pas nécessaire de recourir à cet outil systématiquement, car cela peut être contre-productif.
Est-ce possible de reconnaître un texte généré par l’IA sans détecteur ?
Vous l’aurez compris, le détecteur d’IA permet simplement de vérifier une hypothèse en termes d’intelligence artificielle. Il n’est pas infaillible et ses résultats doivent par conséquent être pris avec des pincettes, pour éviter les malentendus et les sanctions abusives.
Pour obtenir l’analyse la plus fine possible, nous vous recommandons d’apprendre à reconnaître un contenu généré par l’IA à la main. Pour cela, plusieurs astuces sont à connaître :
- analyser la structure des phrases,
- identifier les répétitions et les patterns IA,
- repérer l’aspect robotique dans un texte,
- prêter attention au niveau de perplexité de la rédaction (faible ou non).
Remarque :
Il faut noter qu’un contenu généré par l’IA adopte généralement la même structure (introduction, plusieurs paragraphes avec de longues phrases, conclusion), qu’il utilise un vocabulaire parfois limité (“il est crucial de”, “en conclusion”, etc.), qu’il se répète souvent d’une idée à une autre et qu’il intègre fréquemment plusieurs listes à puces.
Exemple :
En conclusion, il est crucial de réviser les caractères étranges de l’alphabet thaïlandais pour apprendre la langue. Cet apprentissage est nécessaire pour atteindre ses objectifs.
De son côté, un humain aura plus facilement tendance à apporter son propre style d’écriture (ton, formulations, etc.), ou encore à commettre des erreurs typographiques, qu’un outil IA.
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